Beaucoup de fumeurs se demandent si l’acupuncture est la solution miracle pour écraser leur dernière cigarette. Soyons clairs dès le départ : c’est une aide formidable, un véritable coup de pouce pour y arriver. Mais la clé du succès reste votre propre motivation.
Une alliée naturelle pour surmonter le sevrage
Arrêter de fumer, c’est un vrai défi. Le corps et l’esprit sont mis à rude épreuve. On connaît tous ces symptômes de manque : l’irritabilité qui monte sans crier gare, l’anxiété, les fringales… C’est là que l’acupuncture entre en jeu, non pas comme une baguette magique, mais comme un soutien précieux pour rendre ce parcours plus doux.

L’idée, c’est de vous aider à mieux gérer les effets secondaires du sevrage. En stimulant des points très précis, surtout au niveau de l’oreille (c’est ce qu’on appelle l’auriculothérapie), le praticien aide votre corps à retrouver son calme. Pour en savoir plus, jetez un œil à notre article sur le sevrage tabac par acupuncture auriculaire et laser, qui explique en détail cette méthode douce et efficace.
Le but n’est pas de vous « forcer » à arrêter. Il s’agit de rendre le sevrage plus supportable en apaisant votre système nerveux et en calmant cette envie pressante d’allumer une cigarette.
Ce qui fait la force de cette méthode, c’est son approche globale. Elle ne s’attaque pas seulement à la dépendance physique à la nicotine. Elle prend aussi en compte tout le côté émotionnel et psychologique qui va avec. Pour beaucoup, c’est ce soutien complet qui fait vraiment la différence.
Comment se situe l’acupuncture par rapport aux autres méthodes ?
Pour y voir plus clair, il est utile de comparer l’acupuncture aux autres solutions qui existent pour arrêter de fumer. Chaque approche a ses points forts, et il n’y a pas une seule solution qui marche pour tout le monde. Le meilleur choix dépendra de votre personnalité, de votre niveau de dépendance et de ce que vous préférez.
Ce tableau vous donne un aperçu rapide pour vous aider à situer les différentes options.
Comparaison des méthodes de sevrage tabagique
| Méthode | Principe d’action | Avantage principal | Point de vigilance |
|---|---|---|---|
| Acupuncture | Régulation de l’énergie et des neurotransmetteurs | Approche naturelle, gestion du stress et des fringales | L’efficacité dépend de la motivation personnelle et du praticien |
| Substituts nicotiniques | Apport contrôlé de nicotine (patchs, gommes) | Réduit les symptômes de manque physique | Maintient la dépendance à la nicotine, ne traite pas l’habitude |
| Médicaments sur ordonnance | Agissent sur les récepteurs de la nicotine dans le cerveau | Taux de réussite élevé, réduit l’envie et le plaisir de fumer | Effets secondaires possibles, nécessite un suivi médical |
| Thérapies comportementales | Accompagnement psychologique pour changer les habitudes | Aide à gérer les déclencheurs et à prévenir les rechutes | Demande un engagement important et du temps |
Comme vous pouvez le voir, chaque méthode a sa propre logique. L’acupuncture se distingue par son action sur le bien-être général, ce qui peut être un atout majeur.
L’importance de combiner les approches
Souvent, les meilleurs résultats viennent en combinant plusieurs stratégies. En Belgique, les taux de réussite varient énormément d’une méthode à l’autre. L’acupuncture, par exemple, devient bien plus efficace quand elle est associée à un soutien psychologique ou médical. Une étude menée à Liège a montré que le taux de réussite après six mois grimpe à 50 ou 60 % dans ce contexte, alors qu’il est de moins de 20 % pour une personne qui essaie d’arrêter seule.
Ce chiffre est parlant : plus de la moitié des gens qui suivent un parcours complet réussissent à ne pas reprendre la cigarette sur le long terme. Ce guide a pour but de vous montrer, sans détour, comment l’acupuncture peut devenir votre meilleur allié dans ce grand changement de vie.
Comprendre comment l’acupuncture coupe l’envie de fumer
Imaginez que votre envie de fumer est un interrupteur coincé sur « ON ». L’acupuncture, c’est un peu comme l’électricien expert qui vient appuyer précisément là où il faut pour le rebasculer sur « OFF ». Ce n’est pas de la magie, mais une approche qui s’appuie sur une logique physiologique bien réelle, transformant une technique millénaire en une solution très concrète pour se libérer du tabac.
Le principe est assez simple : on vient stimuler des points très spécifiques, en particulier sur l’oreille. Pourquoi l’oreille ? Parce que c’est une zone incroyablement riche en terminaisons nerveuses, une sorte de tableau de bord connecté directement à votre cerveau. C’est tout le domaine de l’auriculothérapie, une branche de l’acupuncture qui considère l’oreille comme une carte miniature du corps. Si le sujet vous intrigue, notre article sur les principes et bienfaits de l’acupuncture auriculaire explore cette technique en détail.
L’idée n’est donc pas de planter des aiguilles au hasard, mais de provoquer des réactions biochimiques ciblées pour calmer ce besoin irrépressible de nicotine.
La triple action pour vous aider à décrocher
Quand on veut arrêter de fumer par acupuncture, le praticien va travailler sur trois fronts en même temps. C’est cette action combinée qui est si efficace, car elle s’attaque à chaque pilier de la dépendance pour rendre le sevrage beaucoup plus supportable.
Le premier axe, c’est la gestion du stress et de l’anxiété. Tout le monde le sait, le manque de nicotine rend irritable et nerveux. L’acupuncture aide le corps à produire plus d’endorphines, qu’on surnomme souvent les « hormones du bien-être ».
Voyez les endorphines comme un calmant que votre corps fabriquerait lui-même. Elles imitent l’effet apaisant que vous cherchiez dans la nicotine, mais sans la toxicité et la dépendance. Le résultat ? Une sensation de calme qui diminue la tension liée au sevrage.
Cette libération d’endorphines est fondamentale. Elle permet de rétablir un peu d’ordre dans la chimie de votre cerveau, chamboulée par des années de tabagisme, et vous aide à passer le cap des premiers jours sans vous sentir complètement dépassé.
Atténuer les symptômes physiques du manque
Le deuxième objectif est de s’attaquer directement aux symptômes physiques du sevrage. C’est souvent ça qui fait craquer : les fringales, le mauvais sommeil, l’agitation…
L’acupuncture vient réguler et apaiser plusieurs de ces désagréments :
- Les fringales compulsives : Certains points permettent de modérer l’appétit pour éviter de se jeter sur la nourriture en guise de compensation.
- Les troubles du sommeil : En apaisant le système nerveux, les séances favorisent un sommeil de meilleure qualité, ce qui est crucial pour avoir l’énergie de tenir bon.
- L’agitation et les tremblements : La stimulation de points spécifiques aide à détendre les muscles et à calmer le système nerveux, ce qui réduit les sensations d’inconfort.
En s’occupant de ces aspects, l’acupuncture rend l’expérience du sevrage moins brutale pour votre corps. Elle ne fait pas tout disparaître d’un coup de baguette magique, mais elle lisse les angles pour que votre motivation reste au plus haut.
Enfin, le troisième effet, qui est souvent le plus surprenant, est une modification de la perception du goût. Beaucoup de gens rapportent qu’après une séance, la cigarette a soudain un goût métallique, amer, bref, désagréable. Ce dégoût soudain agit comme un puissant rappel négatif. Non seulement l’envie diminue sur le plan neurologique, mais l’acte de fumer lui-même perd tout son plaisir.
C’est cette triple action – apaisement mental, soulagement physique et altération du goût – qui crée un environnement idéal pour l’arrêt. L’acupuncture ne se contente pas de couper l’envie ; elle réapprend en douceur à votre corps et à votre esprit à fonctionner sans tabac. Le chemin vers une vie sans fumée devient alors bien plus accessible et beaucoup moins effrayant.
Comment se déroule votre parcours pour arrêter de fumer, pas à pas
Prendre la décision d’arrêter de fumer avec l’acupuncture est un grand pas. Savoir concrètement ce qui vous attend peut vraiment calmer vos inquiétudes et booster votre motivation. Essayez de voir ce parcours non pas comme une épreuve, mais plutôt comme une suite d’étapes logiques, conçues pour vous mener en douceur vers la réussite.
Bien sûr, chaque praticien a sa propre façon de faire, mais le fil conducteur reste généralement le même : une approche claire et bienveillante. Loin d’une expérience médicale froide, il s’agit avant tout d’une collaboration entre vous et votre praticien.
La première consultation : un entretien essentiel
Tout commence par un premier rendez-vous, qui est bien plus qu’une simple formalité. Cette séance est la pierre angulaire de votre démarche. Elle prend la forme d’une discussion approfondie pour bien cerner votre situation.
Pendant cet échange, vous aborderez plusieurs points :
- Votre parcours de fumeur : Depuis quand fumez-vous ? Combien de cigarettes par jour ? Avez-vous déjà essayé d’arrêter par le passé ?
- Votre type de dépendance : Le praticien cherche à comprendre si votre lien à la cigarette est surtout physique, psychologique ou lié à des habitudes.
- Votre état général : Y a-t-il du stress, de l’anxiété ou d’autres éléments importants dans votre vie en ce moment ?
- Votre motivation : C’est le moteur de tout. Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce qui vous motive, qu’est-ce qui vous fait peur ?
Cet entretien est crucial, car il permet de créer un protocole sur mesure. Il n’y a pas de solution miracle universelle ; le traitement est adapté à vous, pour vous donner toutes les chances de réussir.
Le déroulement d’une séance type
Une fois que vous avez fait le point, la séance pratique peut commencer. L’idée est de vous amener dans un état de relaxation profonde pour que le traitement agisse au mieux.
Vous serez invité à vous allonger confortablement, souvent sur une table de soin, dans une ambiance calme et sereine. Le praticien commence par désinfecter les zones à stimuler, principalement le pavillon de l’oreille s’il s’agit d’auriculothérapie.
Ensuite, vient le moment de la stimulation. Selon ce que vous aurez décidé ensemble :
- Avec de fines aiguilles : De minuscules aiguilles stériles à usage unique sont posées sur des points très précis. La sensation est vraiment minime, souvent décrite comme un petit picotement qui s’estompe immédiatement.
- Avec un laser doux : C’est l’alternative totalement indolore. Un faisceau de lumière froide est appliqué sur les mêmes points pour les stimuler, mais sans aucune aiguille. C’est la méthode que nous privilégions dans les centres Addictik pour son confort absolu.
La séance en elle-même dure entre 30 et 45 minutes. Pendant ce temps, vous n’avez rien à faire d’autre que de vous détendre. Beaucoup de gens racontent avoir ressenti un bien-être intense, certains s’assoupissent même. C’est un moment juste pour vous, une pause loin du tumulte quotidien.
L’objectif n’est pas seulement d’être efficace, mais aussi de rendre l’expérience agréable. On cherche à remplacer l’anxiété du manque par un sentiment de calme et de contrôle.
Le schéma ci-dessous vous montre très simplement comment ça fonctionne, en trois temps.

Comme vous le voyez, la stimulation vise d’abord à apaiser votre système nerveux. Ensuite, elle s’attaque directement aux symptômes physiques du manque. Et enfin, elle aide à créer un léger dégoût de la cigarette.
Et après la première séance ? Le suivi
L’un des plus grands atouts de cette méthode, c’est sa rapidité. Le protocole classique est souvent court et très ciblé. La plupart du temps, il se compose d’une séance principale qui lance le processus de sevrage. Pour un grand nombre de personnes, cette seule et unique séance suffit à couper net l’envie de fumer.
Mais bien sûr, chacun est différent. Si vous en ressentez le besoin, une ou deux séances de renfort peuvent être prévues dans les semaines qui suivent. Elles sont très utiles pour consolider les acquis ou pour passer un cap difficile, comme une période de stress qui pourrait vous fragiliser. Pour en savoir plus sur les différentes étapes, n’hésitez pas à consulter notre guide complet sur le sevrage du tabac sur notre blog. Le but final est simple : vous aider à devenir autonome et serein dans votre nouvelle vie sans tabac, le plus vite possible.
Quels résultats attendre réellement de l’acupuncture ?
Soyons clairs et directs. Quand on se lance dans un sevrage tabagique avec l’acupuncture, il est crucial d’avoir les bonnes attentes pour ne pas être déçu. Non, ce n’est pas un coup de baguette magique qui efface des années de tabac en une seule séance.
Voyez plutôt l’acupuncture comme un puissant catalyseur. Son rôle est de vous donner une impulsion décisive, surtout pendant la phase la plus critique : le début.
C’est là que tout se joue. Les premières semaines sont souvent un véritable parcours du combattant, avec un cortège de symptômes de manque : irritabilité, fringales, anxiété… L’acupuncture agit alors comme un amortisseur. Elle calme le jeu, apaise le système nerveux et coupe court à cette envie pressante d’allumer une cigarette. La transition devient tout de suite plus douce, plus gérable.
Une efficacité prouvée et immédiate
Le plus grand atout de l’acupuncture, c’est son effet quasi immédiat. Dès les premières séances, la plupart des gens ressentent un apaisement très net et une chute spectaculaire du « craving » – cette obsession de la cigarette qui peut gâcher un sevrage.
Pour beaucoup, ce soulagement est suffisant pour franchir le cap et ne plus jamais y retoucher.
L’objectif à court terme est simple : vous offrir une véritable bouffée d’air pour que votre motivation prenne enfin le dessus sur la dépendance physique. C’est le coup de pouce qui change tout au démarrage.
Plusieurs études, notamment en Belgique et en Europe, le confirment. L’acupuncture a bien un effet positif et mesurable sur l’arrêt du tabac à court terme. Le taux d’abstinence dans les premières semaines est souvent bien meilleur que chez les personnes qui tentent d’arrêter sans aucune aide.
Toutefois, ces mêmes études mettent le doigt sur un point essentiel : cet effet a tendance à diminuer avec le temps si la méthode est utilisée seule. Après six mois, sans un accompagnement plus global, beaucoup de participants ont malheureusement replongé. Et ça, c’est un point capital à comprendre.
Taux de réussite observés selon l’approche de sevrage
Pour mettre les choses en perspective, il est utile de comparer l’efficacité de différentes stratégies. Ce tableau résume les taux de réussite moyens observés après 6 mois, une période souvent considérée comme un jalon important dans le sevrage.
| Méthode de sevrage | Taux de réussite estimé à 6 mois | Facteurs clés de succès |
|---|---|---|
| Volonté seule (sans aide) | 3-5 % | Détermination personnelle très forte, environnement favorable. |
| Substituts nicotiniques (patchs, gommes) | 15-20 % | Dosage correct, utilisation sur la durée recommandée. |
| Médicaments sur ordonnance | 20-25 % | Suivi médical rigoureux, gestion des effets secondaires. |
| Acupuncture / Auriculothérapie (seule) | 20-30 % | Qualité du praticien, réceptivité du patient. |
| Approche combinée (acupuncture + soutien) | 40-60 % | Combinaison de plusieurs leviers : motivation, nouvelles habitudes, aide extérieure. |
Comme on peut le voir, aucune méthode n’est infaillible, mais l’association de plusieurs approches augmente considérablement les chances de succès. L’acupuncture n’est pas qu’une technique, c’est un pilier dans une stratégie plus large.
Pour un succès durable, pensez « stratégie globale »
Pour que ça marche sur le long terme, il faut voir l’acupuncture comme une pièce maîtresse de votre plan d’attaque, mais pas la seule. Sa véritable force se révèle quand elle est associée à d’autres éléments.
Voici les piliers d’un arrêt qui tient la route :
- Votre motivation personnelle : C’est votre moteur. L’acupuncture aide, mais la décision de tenir vient de vous.
- De nouvelles habitudes de vie : Il faut casser les anciens rituels. Remplacez la « pause clope » par une marche, un grand verre d’eau ou quelques respirations profondes.
- Un soutien extérieur : En parler à ses proches, à un psy ou rejoindre un groupe de soutien peut tout changer dans les moments de doute.
L’acupuncture vous ouvre une fenêtre de tir. Elle crée une période de calme où la dépendance physique vous laisse enfin tranquille. C’est à vous de saisir cette opportunité pour mettre en place les changements qui vous assureront une vie sans tabac. Notre article sur les avis concernant l’auriculothérapie est rempli de témoignages qui montrent comment cette méthode a été le point de départ d’une transformation bien plus profonde.
Alors, pour résumer, qu’attendre concrètement ? Attendez-vous à un soulagement bien réel des symptômes de manque au début. Attendez-vous à une envie de fumer beaucoup moins forte et à un calme qui vous aidera à garder le contrôle. Mais ne vous attendez pas à ce que l’acupuncture fasse tout le boulot. Elle est votre meilleure alliée pour prendre le départ, mais la course se gagne avec votre engagement sur la durée.
Comment bien choisir votre praticien en Belgique
Trouver la bonne personne est sans doute l’étape la plus importante de votre démarche pour arrêter de fumer grâce à l’acupuncture. Ce n’est pas un choix à prendre à la légère. Le succès de votre sevrage dépendra beaucoup de la confiance que vous accorderez au praticien et de sa compétence. En Belgique, l’offre est assez large, et savoir sur quels critères vous baser vous aidera à y voir plus clair.
Un bon praticien, ce n’est pas juste quelqu’un qui maîtrise une technique. C’est un vrai partenaire. Il doit prendre le temps de vous écouter, de comprendre vos craintes, d’évaluer votre motivation et d’ajuster son approche à votre situation. C’est ce lien de confiance qui fera toute la différence, surtout si vous rencontrez des moments de doute.

Vérifier les qualifications et l’expérience
La toute première chose à faire est de jeter un œil à la formation du professionnel. Le cadre légal de l’acupuncture en Belgique est assez spécifique, il est donc essentiel de vous assurer que la personne que vous consultez a suivi un parcours sérieux et reconnu.
Concrètement, vous rencontrerez plusieurs types de profils :
- Les médecins acupuncteurs : Ce sont des médecins (généralistes ou spécialistes) qui ont ajouté une formation en acupuncture à leur cursus.
- Les acupuncteurs non-médecins : Ils ont suivi une formation complète dans une école spécialisée. Un bon réflexe est de vérifier s’ils sont membres d’une association professionnelle, comme la Belgian Acupunctors Federation (BAF). C’est souvent un gage de sérieux.
- Les centres spécialisés : Des structures comme Addictik se concentrent uniquement sur le traitement des addictions. Leurs praticiens sont formés à des méthodes très ciblées, comme l’auriculothérapie au laser.
Mais attention, le diplôme ne fait pas tout. L’expérience dans le sevrage tabagique est cruciale. Un acupuncteur peut être excellent pour soulager un mal de dos, mais moins à l’aise avec la complexité d’une dépendance. N’ayez pas peur de poser des questions directes : « Depuis combien de temps aidez-vous les gens à arrêter de fumer ? » ou « Comment abordez-vous le sevrage tabagique spécifiquement ? ».
Les bonnes questions à poser dès le premier contact
Un professionnel digne de ce nom prendra toujours le temps de répondre à vos questions, même avant la première séance. Profitez d’un appel ou d’un échange d’e-mails pour éclaircir quelques points. C’est une excellente façon de juger de son sérieux et de voir si le courant passe entre vous.
Le premier contact est un moment clé. C’est là que vous sentirez si vous êtes vraiment écouté et compris. Si vous avez l’impression d’être juste un numéro de plus, mieux vaut peut-être chercher ailleurs.
Voici une petite liste de questions qui pourraient vous aider :
- Quelle technique utilisez-vous ? (Aiguilles classiques, laser doux, électrostimulation ?)
- Comment se passe une séance type pour l’arrêt du tabac ?
- En général, combien de séances conseillez-vous ?
- Combien coûte une séance et proposez-vous des forfaits ?
- Est-ce qu’un suivi est prévu après la séance principale ?
Les réponses vous donneront une idée précise du déroulement et de l’investissement à prévoir. Des centres comme Addictik, par exemple, misent souvent sur une approche en une seule séance, ce qui peut être un critère décisif. Pour vous faire une idée plus concrète, jetez un œil à notre présentation d’un centre de traitement laser.
L’acupuncture, une pratique qui a sa place en Belgique
L’acupuncture est une pratique de médecine non conventionnelle qui a su trouver sa place en Belgique pour aider les fumeurs. Une étude du KCE (Centre fédéral d’expertise des soins de santé) de 2009 montrait qu’environ 1,6 % des Belges avaient recours à l’acupuncture au moins une fois par an. Si elle est souvent utilisée pour des problèmes comme la douleur chronique, elle est aussi de plus en plus choisie pour le sevrage tabagique. La plupart des patients l’utilisent en complément d’autres stratégies, ce qui montre bien qu’elle s’intègre parfaitement dans une démarche globale de soin.
En résumé, choisir le bon praticien, c’est vraiment mettre toutes les chances de votre côté. Prenez le temps de faire vos recherches, de poser des questions et, surtout, de vous fier à votre intuition. Après tout, il s’agit de votre santé et de votre avenir sans tabac.
Vos questions sur l’arrêt du tabac par acupuncture
Vous avez fait une bonne partie du chemin en vous informant, et c’est tout à fait normal d’avoir encore quelques questions. Se lancer dans un arrêt du tabac par acupuncture est une décision importante, et être bien éclairé est la première clé du succès.
Cette section est là pour répondre sans détour aux interrogations les plus fréquentes. L’idée est de dissiper vos derniers doutes et de vous donner une idée très claire de ce qui vous attend. Allons-y.
Combien de séances faut-il prévoir ?
C’est une excellente question, car elle concerne directement votre temps et votre budget. La bonne nouvelle, c’est que l’un des plus grands atouts de l’acupuncture pour arrêter de fumer, c’est sa rapidité. Le protocole est souvent bien plus court qu’on ne le pense.
En général, pour la plupart des gens, ça se passe comme ceci :
- La séance initiale : C’est le cœur de votre démarche. Cette première rencontre, souvent un peu plus longue, commence par un entretien pour bien comprendre votre situation. Le traitement lui-même est conçu pour créer un effet de choc, qui coupe net l’envie physique de nicotine.
- Les séances de renfort (si besoin) : Parfois, une ou deux séances de suivi peuvent être utiles dans les semaines qui suivent. Elles sont là pour consolider les acquis, surtout si vous vivez un moment de stress ou si une petite envie tenace persiste.
Le but n’est pas de vous embarquer dans un traitement qui n’en finit pas. Au contraire, on cherche à vous donner une impulsion décisive pour que vous puissiez voler de vos propres ailes, libéré du besoin physique.
Un protocole classique se limite donc à une à trois séances au total. L’approche est pragmatique : on vous apporte l’aide la plus forte au moment où c’est le plus difficile, c’est-à-dire au tout début.
Vais-je prendre du poids en arrêtant ?
La peur de prendre du poids est un frein majeur pour beaucoup de fumeurs, et c’est une crainte tout à fait légitime. Quand on arrête la nicotine, le métabolisme peut ralentir un peu et des fringales peuvent apparaître, souvent pour compenser avec du sucre ou du gras.
C’est justement là que l’acupuncture, et surtout l’auriculothérapie, montre un autre de ses avantages. Le traitement ne vise pas uniquement la dépendance à la nicotine. On peut aussi cibler des points très spécifiques qui aident à réguler l’appétit et le métabolisme.
Concrètement, stimuler ces points peut vous aider à :
- Réduire les fringales compulsives : En apaisant votre système nerveux, l’acupuncture diminue cette fameuse tendance à « manger ses émotions », si fréquente lors d’un sevrage.
- Soutenir votre métabolisme : Certains points sont réputés pour aider à maintenir un bon équilibre énergétique, ce qui limite le ralentissement métabolique.
- Diminuer le stress : Moins de stress, c’est moins de cortisol, cette hormone qui encourage le stockage des graisses, surtout au niveau du ventre.
L’acupuncture vous donne donc un coup de pouce pour garder le contrôle et ne pas remplacer une dépendance par une autre.
Est-ce que les aiguilles font mal ?
Si la simple vue d’une aiguille vous crispe, cette question est sans doute la plus importante. Je vous rassure tout de suite : les aiguilles d’acupuncture n’ont rien à voir avec celles d’une prise de sang ou d’un vaccin.
Elles sont incroyablement fines, à peine plus épaisses qu’un cheveu. La plupart des gens ne sentent presque rien à l’insertion. On parle souvent d’un léger picotement ou d’une petite vague de chaleur très localisée, qui disparaît en une seconde.
Une fois les aiguilles en place, la sensation la plus courante est une profonde relaxation. C’est un moment pour vous détendre, pas une épreuve de force.
Pour les personnes les plus sensibles ou celles qui ont une vraie phobie, il y a une solution idéale : le laser doux. C’est la technologie utilisée dans les centres Addictik. Elle stimule exactement les mêmes points, mais avec un faisceau de lumière froide, sans aucun contact avec la peau. C’est 100 % indolore et tout aussi efficace.
Vous n’avez donc aucune raison de laisser la peur des aiguilles vous empêcher d’avancer.
Quels sont les effets secondaires possibles ?
Votre sécurité est, bien sûr, la priorité absolue. Pratiquée par un professionnel qualifié, l’acupuncture est une méthode extrêmement sûre. Les effets secondaires sont très rares et, lorsqu’ils se manifestent, ils sont vraiment minimes.
Voici ce que l’on peut parfois observer :
- Un tout petit bleu ou une goutte de sang là où l’aiguille a été posée.
- Une légère sensation de fatigue ou, à l’inverse, un regain d’énergie juste après la séance. C’est simplement le signe que votre corps travaille et se rééquilibre.
- Un très léger étourdissement si vous vous levez un peu trop vite.
Il y a quelques contre-indications (par exemple, certains points sont évités chez la femme enceinte), mais votre praticien vérifiera tout cela avec vous lors du premier entretien.
En bref, les risques sont vraiment minimes, surtout si on les compare aux dangers bien réels du tabac. En choisissant un bon praticien, vous optez pour une méthode douce qui respecte votre corps.
Prêt(e) à faire le premier pas vers une vie sans tabac ? La méthode Addictik, combinant auriculothérapie et laser doux, vous offre une solution rapide, indolore et efficace en une seule séance. Rejoignez les milliers de personnes qui ont déjà réussi. Découvrez comment nous pouvons vous aider sur addictik.be
