Le patch pour arrêter de fumer n'est pas une solution miracle, mais plutôt un allié de taille, dont l'efficacité est prouvée scientifiquement. Il agit comme un soutien discret mais constant pour calmer votre dépendance physique, vous laissant ainsi l'énergie de vous attaquer au plus difficile : changer vos habitudes.
Comprendre le défi pour enfin arrêter de fumer
Arrêter de fumer, ce n'est pas qu'une simple question de volonté, loin de là. C'est une bataille qui se joue sur deux fronts : d'un côté, une dépendance physique tenace à la nicotine, et de l'autre, des habitudes psychologiques bien ancrées, construites cigarette après cigarette. Si vous avez déjà tenté l'expérience, vous savez de quoi je parle : cette sensation de manque, cette irritabilité, ce vide dans votre routine.

Ce combat est bien réel, et des milliers de personnes le mènent chaque jour. La nicotine agit directement sur votre cerveau, créant un besoin que votre corps finit par réclamer avec insistance. En parallèle, le simple geste de fumer s'est associé à des moments précis de votre journée : la pause-café, la fin du repas, un coup de stress… C'est ce double verrou qui rend le sevrage si compliqué.
Le patch, un outil stratégique
Plutôt que de vouloir tout combattre en même temps, le patch pour arrêter de fumer propose une approche plus stratégique. Il s'attaque d'abord à la dépendance physique en délivrant une dose de nicotine stable et contrôlée à votre organisme.
L'idée, c'est de dissocier le besoin chimique du geste de fumer. En calmant les symptômes du manque, vous libérez votre esprit pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment : déconstruire les rituels liés à la cigarette.
Cette démarche progressive est souvent bien plus efficace qu'un arrêt brutal. Elle vous donne le temps de réapprendre à vivre sans tabac, tout en limitant le stress et l'inconfort. Pour explorer d'autres stratégies, n'hésitez pas à lire notre article complet sur le sevrage du tabac.
La force du collectif
La motivation, c'est le carburant de votre démarche. Et elle est souvent décuplée quand on se sent soutenu. Des initiatives comme le « Mois sans tabac » créent une incroyable dynamique collective, où des milliers de fumeurs relèvent le même défi, au même moment.
En Bretagne, par exemple, où le tabagisme concerne environ 16,1 % de la population, cette campagne est un véritable événement. S'engager dans une telle opération pendant 30 jours peut multiplier par cinq vos chances d'arrêter pour de bon. C'est une belle preuve que l'union fait la force.
Comment fonctionne réellement un patch de nicotine ?
Pour bien comprendre le mécanisme d'un patch pour arrêter de fumer, il faut voir les choses simplement. Imaginez que votre corps est devenu un moteur qui a besoin d'un certain niveau de nicotine pour tourner rond. Chaque cigarette, c'est comme une grosse giclée d'essence : un pic intense et rapide pour le cerveau, suivi d'une chute tout aussi brutale. Ce sont ces montagnes russes qui vous donnent ces envies irrépressibles et vous rendent irritable.

Le patch de nicotine, lui, joue un tout autre rôle. Il n'est pas là pour vous donner un "coup de fouet", mais plutôt pour stabiliser la machine. Pensez-y comme à un régulateur de vitesse : il libère la nicotine tout doucement, de manière contrôlée et continue, directement à travers la peau.
Cette technique, qu'on appelle la diffusion transdermique, permet à la nicotine de rejoindre votre circulation sanguine sans passer par la case "poumons". Résultat ? Votre taux de nicotine reste stable toute la journée (et même la nuit, selon le patch). Adieu les pics et les creux.
Séparer la dépendance physique du geste
Le grand avantage du patch, c'est qu'il permet de dissocier les deux facettes de l'addiction au tabac :
- La dépendance physique : le besoin purement chimique de votre cerveau en nicotine.
- La dépendance comportementale : le rituel, le geste de porter la cigarette à la bouche, la pause-café, les habitudes sociales…
Le patch s'occupe de la première partie. En donnant à votre corps la nicotine qu'il réclame, il calme, voire élimine, les symptômes physiques du manque : l'anxiété, la nervosité, les soucis de concentration. Votre corps est chimiquement apaisé, ce qui vous laisse l'esprit libre pour vous attaquer au plus dur : la deuxième partie.
En stabilisant la dépendance physique, le patch vous libère pour vous concentrer sur la tâche la plus ardue : déconstruire les habitudes, les gestes et les réflexes que vous avez bâtis pendant des années.
C'est là que réside toute la force de cette méthode. Vous n'avez plus à mener la bataille sur deux fronts à la fois. Vous pouvez enfin vous focaliser sur la réorganisation de votre quotidien, trouver de nouvelles manières de gérer votre stress ou de profiter de vos pauses, sans être constamment harcelé par un besoin physique insupportable.
Une approche progressive pour un sevrage en douceur
Arrêter de fumer n'est pas un sprint, c'est un marathon. Tenter d'arrêter d'un coup, sans aide, c'est un peu comme couper l'alimentation d'un moteur habitué à tourner à plein régime. Le choc est souvent trop violent, et le risque de rechute, immense. Le patch nicotinique, lui, propose une descente en douceur.
Le traitement se déroule par étapes, avec des dosages qui diminuent progressivement sur plusieurs semaines ou mois. On commence généralement avec un dosage élevé (par exemple, 21 mg ou 25 mg), adapté à sa consommation de départ, avant de passer à des patchs moins forts (14 mg, 15 mg, puis 7 mg ou 10 mg).
Cette réduction graduelle permet à votre corps de se réhabituer, petit à petit, à fonctionner avec de moins en moins de nicotine. Les fameux récepteurs nicotiniques de votre cerveau, qui étaient surstimulés par la cigarette, retrouvent leur équilibre naturel.
Il est vraiment crucial de bien respecter ce programme de diminution. Arrêter le traitement trop tôt est l'une des causes principales de rechute. Et bien sûr, il ne faut jamais fumer en portant un patch, car le risque de surdosage est réel. Pour mieux saisir les dangers, n'hésitez pas à lire notre guide sur les dangers de la surconsommation de nicotine et comment l'éviter. Cette méthode vous offre un cadre sécurisant pour vous sevrer physiquement, tout en vous donnant l'espace mental nécessaire pour vous reconstruire une vie sans tabac.
Comment bien choisir et utiliser votre patch ?
L'efficacité d'un patch pour arrêter de fumer ne se joue pas que sur sa formule, mais surtout sur la façon dont vous l'utilisez. Pensez-y comme apprendre à conduire : vous pouvez avoir la meilleure voiture du monde, si vous ne savez pas passer les vitesses, vous n'irez pas loin. Choisir le bon dosage et l'appliquer correctement, voilà les deux clés pour mettre toutes les chances de votre côté.

L'idée est simple : donner à votre corps juste ce qu'il faut de nicotine pour calmer le manque, sans le surcharger. C'est cet équilibre délicat qui vous permettra de traverser le sevrage en douceur, en évitant les fringales et l'irritabilité qui font si souvent trébucher.
Trouver le bon dosage de départ
La première étape est cruciale. Les patchs existent généralement en trois dosages : 21 mg, 14 mg et 7 mg. Ces chiffres correspondent à la quantité de nicotine diffusée sur 24 heures. Le vôtre dépendra simplement de votre consommation de cigarettes.
Logiquement, un gros fumeur n'aura pas les mêmes besoins qu'un fumeur occasionnel. Démarrer avec un dosage trop faible, c'est risquer d'être en proie au manque. À l'inverse, un dosage trop fort pourrait provoquer des nausées ou des palpitations.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici un petit tableau de référence.
Tableau de dosage indicatif des patchs nicotiniques
Ce tableau vous aidera à déterminer le dosage initial du patch en fonction de votre consommation quotidienne moyenne.
| Nombre de cigarettes par jour | Dosage initial recommandé (patch sur 24h) | Durée indicative de la première phase |
|---|---|---|
| Plus de 20 cigarettes | 21 mg | 3 à 4 semaines |
| Entre 10 et 20 cigarettes | 14 mg | 3 à 4 semaines |
| Moins de 10 cigarettes | 7 mg | 3 à 4 semaines |
Gardez à l'esprit que c'est un point de départ. Votre pharmacien ou votre médecin sont les mieux placés pour vous conseiller et affiner ce choix avec vous.
Les règles d'or pour une application parfaite
Une fois le bon patch en main, il faut le poser correctement pour que la nicotine se diffuse bien. C'est un geste simple, mais quelques détails font toute la différence.
Voici les étapes à suivre :
- Le bon timing : Appliquez votre patch chaque matin, idéalement à la même heure. Cela crée une routine rassurante.
- Une peau prête : Choisissez une zone où la peau est propre, sèche, saine et sans trop de poils. Le haut du bras, la poitrine ou l'omoplate sont parfaits. Évitez les zones de frottement.
- Une application ferme : Retirez le film protecteur, collez le patch et pressez fermement avec la paume de votre main pendant une bonne dizaine de secondes. Il doit bien adhérer.
- La rotation, c'est la clé : C'est LA règle la plus importante pour éviter les irritations. Ne recollez jamais un patch au même endroit deux jours de suite. Alternez !
Pensez à cette rotation comme à une jachère pour votre peau. En variant les zones (bras gauche un jour, droit le lendemain, puis poitrine gauche, etc.), vous laissez à chaque zone le temps de se reposer.
Si votre patch se décolle, essayez de le remettre. S'il ne tient plus du tout, remplacez-le par un neuf et ajustez simplement votre heure de changement pour le lendemain.
L'importance de diminuer progressivement
Le traitement par patch est un marathon, pas un sprint. Il est conçu pour vous sevrer en douceur. Après la première phase de 3 ou 4 semaines, vous passerez au dosage inférieur, puis à celui d'encore en dessous, jusqu'à l'arrêt total. C'est cette descente par paliers qui permet à votre corps de s'habituer à fonctionner avec de moins en moins de nicotine.
Certains sont tentés d'arrêter le traitement dès que les envies se calment. C'est une erreur classique qui mène souvent à la rechute. Un sevrage complet et solide prend du temps, en moyenne 3 à 6 mois.
Le patch est un allié de taille pour gérer la dépendance physique, mais il ne fait pas tout. Pour beaucoup, le combiner avec une autre approche pour gérer l'aspect comportemental est la stratégie gagnante. N'hésitez pas à vous renseigner sur la comparaison entre les patchs et l'auriculothérapie pour voir ce qui pourrait le mieux vous convenir.
Les patchs nicotiniques, ça marche vraiment ?
Quand on songe à arrêter de fumer avec un patch, la première question qui vient à l'esprit est simple : est-ce que ça fonctionne ? La réponse des scientifiques est assez claire. Les substituts nicotiniques, comme les patchs, peuvent doubler, voire tripler, vos chances de réussir par rapport à quelqu'un qui essaie d'arrêter sans aucune aide. C'est un sacré coup de pouce.
Mais attention, il faut bien comprendre ce que ces chiffres veulent dire. Le patch n'est pas une baguette magique qui fait disparaître l'envie de fumer d'un coup. Son vrai rôle, c'est de s'attaquer au plus gros morceau du problème : la dépendance physique.
En vous donnant une dose de nicotine régulière et maîtrisée, il vient adoucir les angles. Il calme les symptômes de manque les plus désagréables comme l'irritabilité, l'anxiété ou les problèmes de concentration qui peuvent vite vous faire craquer.
Le patch, un allié pour votre stratégie
Voyez votre arrêt du tabac comme un chantier. La dépendance physique, c'est un peu comme un sol plein de failles, prêt à trembler à la moindre secousse (les fameuses fringales). Le patch, lui, vient couler des fondations en béton pour stabiliser tout ça.
En clair, le patch gère la partie "chimique" du sevrage pour que vous puissiez vous concentrer sur le "psychologique". Il vous donne la marge de manœuvre nécessaire pour casser vos habitudes, ce geste de porter la cigarette à la bouche, ce rituel qui accompagne le café.
Une fois que ces fondations sont en place, vous pouvez vous atteler au reste : trouver de nouvelles routines, apprendre à gérer votre stress autrement, réinventer vos pauses. Le patch est donc un outil puissant, mais il ne donne son plein potentiel que s'il fait partie d'un plan d'action plus large.
Et c'est une aide précieuse, car l'envie d'arrêter est bien présente ! Plus de la moitié des fumeurs quotidiens (55 %) disent vouloir en finir avec la cigarette, même si seulement 17,3 % tentent réellement leur chance chaque année. Si ces données vous intéressent, vous pouvez jeter un œil aux chiffres clés du Baromètre Tabagisme 2024.
Les limites à connaître pour ne pas être déçu
Soyons honnêtes, le patch a aussi ses limites. Il est important de les avoir en tête pour ne pas se décourager. Voici ce que le patch ne fera pas pour vous :
- Effacer la dépendance psychologique : Cette cigarette qui vous appelle après le repas ou en soirée, c'est un réflexe bien ancré. Le patch ne l'effacera pas, mais il vous donnera plus de force pour lui dire non.
- Remplacer le soutien de vos proches : Parler de vos difficultés à un médecin, un tabacologue ou simplement à un ami reste un énorme facteur de succès.
- Faire le boulot à votre place : Le patch est une béquille, mais c'est bien votre motivation et votre engagement qui sont les moteurs de la réussite.
Le vrai succès vient souvent en combinant plusieurs approches. Par exemple, utiliser les patchs tout en suivant une thérapie comportementale, ou en explorant des méthodes complémentaires, peut vraiment augmenter vos chances. Pour mieux comprendre ce qui existe, n'hésitez pas à lire notre avis sur le laser anti-tabac et son efficacité, une autre piste qui aide beaucoup de gens.
Pour résumer, le patch est l'un des outils les plus fiables et les mieux étudiés pour commencer son sevrage. Il faut le voir comme la base de votre stratégie, le socle sur lequel vous allez construire, jour après jour, votre nouvelle vie sans tabac. Il est vraiment efficace, à condition de l'utiliser intelligemment et de ne pas lui demander l'impossible.
Gérer les effets secondaires les plus courants
Utiliser un patch pour arrêter de fumer, c'est une aide généralement très bien tolérée. Mais comme pour tout produit actif, quelques petits désagréments peuvent parfois pointer le bout de leur nez. Le but n'est pas de s'alarmer, mais de savoir de quoi il s'agit pour mieux les gérer et les dédramatiser.
Rassurez-vous, la plupart de ces effets sont légers, passagers et surtout, faciles à maîtriser. Ils montrent simplement que votre corps est en train de s'habituer à recevoir sa nicotine différemment. Ce ne sont pas des obstacles, mais juste des petites étapes sur votre chemin vers une nouvelle vie sans tabac.
Les réactions de la peau sous le patch
C'est l'effet secondaire le plus courant, et heureusement, le plus simple à contourner. Il se peut que la peau sous le patch rougisse ou vous gratte un peu.
- Pourquoi ça arrive ? C'est soit une petite irritation due à la colle du patch, soit simplement que votre peau n'aime pas trop être couverte 24 heures d'affilée.
- La solution ? Un mot d'ordre : la rotation. Ne mettez jamais le patch au même endroit deux jours de suite. Changez de zone : un jour le bras gauche, le lendemain le droit, puis l'omoplate, le torse… Laissez votre peau respirer et récupérer.
Pensez aussi à toujours poser le patch sur une peau propre, bien sèche et sans aucune crème. Si l'irritation ne passe pas, votre pharmacien saura vous conseiller.
Des rêves plus intenses et un sommeil agité
Certaines personnes remarquent que leurs rêves deviennent beaucoup plus colorés, presque comme des films, lorsqu'elles gardent le patch la nuit. D'autres ont un peu plus de mal à trouver le sommeil.
Ce phénomène est lié à la nicotine qui continue d'être diffusée pendant votre sommeil, une stimulation à laquelle votre cerveau n'est pas habitué la nuit. C'est parfois surprenant, mais ce n'est absolument pas dangereux.
Si cela vous empêche vraiment de bien dormir, la solution est toute simple : enlevez votre patch avant d'aller au lit et collez-en un nouveau le matin au réveil. Il existe aussi des patchs conçus pour agir sur 16 heures seulement. Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien.
Maux de tête et légers vertiges
Il arrive de ressentir un petit mal de tête ou une légère nausée en tout début de traitement. C'est souvent le signe que le dosage en nicotine du patch est un peu trop fort par rapport à vos besoins réels. En clair, votre corps reçoit plus de nicotine qu'il n'en demande.
N'oubliez pas que ces sensations peuvent aussi faire partie du sevrage lui-même. Votre corps est en pleine détox et se réhabitue à fonctionner sans les milliers de produits chimiques de la cigarette. Pour y voir plus clair, jetez un œil à notre guide complet sur les symptômes du sevrage tabagique.
La bonne nouvelle, c'est que si ces symptômes persistent un jour ou deux, la solution est simple : il est sans doute temps de passer au dosage inférieur. C'est même un excellent signe, cela veut dire que vous êtes déjà en train de gagner du terrain
Face à la multitude d'options pour arrêter de fumer, il est parfois difficile de s'y retrouver. Le patch pour arrêter de fumer est sans doute l'une des solutions les plus connues, mais est-ce vraiment celle qui vous convient le mieux ? Pour y voir plus clair, comparons-le aux autres méthodes disponibles.
Chaque fumeur est unique, et la bonne aide dépend de vos besoins personnels. Certains auront besoin d'un apport en nicotine lent et régulier pour éviter le manque de fond, tandis que d'autres chercheront une solution coup de poing pour gérer une envie soudaine et irrépressible.
Les substituts nicotiniques d'action rapide
À la différence du patch qui diffuse la nicotine en continu, d'autres substituts sont faits pour agir quasi instantanément. Ils sont vos meilleurs alliés pour maîtriser les pics de manque qui peuvent survenir sans crier gare.
- Les gommes à mâcher : Elles libèrent la nicotine lorsque vous les mâchez. C'est une façon très active de contrôler une envie, tout en occupant la bouche, ce qui peut aider à remplacer le geste de fumer.
- Les pastilles à sucer : Très discrètes, elles fondent doucement dans la bouche pour une action rapide. Une excellente alternative si vous n'aimez pas l'idée de mâcher une gomme.
- L'inhalateur : Il ressemble un peu à un porte-cigarette, ce qui permet de conserver le geste de porter quelque chose à sa bouche. La nicotine est absorbée directement par les parois de la bouche.
Il est très courant d'utiliser ces solutions en complément d'un patch. Par exemple, quelqu'un qui porte un patch de 14 mg peut tout à fait prendre une gomme en cas de gros coup de stress pour ne pas craquer.
Ce petit schéma peut vous aider à identifier et gérer les effets secondaires les plus fréquents, pour vivre votre sevrage plus sereinement.

Cet arbre de décision tout simple vous montre comment réagir si de petits désagréments comme une irritation de la peau ou un sommeil agité apparaissent, vous permettant ainsi de continuer votre parcours sans vous décourager.
Les approches alternatives
Au-delà des substituts que l'on trouve en pharmacie, d'autres méthodes font de plus en plus parler d'elles.
Le vapotage (ou cigarette électronique) est souvent vu comme une approche de réduction des risques. Il permet de conserver le geste et de contrôler très finement son apport en nicotine. Une étude a même montré que l'association d'un patch avec une vapoteuse contenant de la nicotine pouvait augmenter les chances de succès. Un avis médical reste toutefois important pour bien ajuster les dosages.
Des méthodes comme l'hypnose ou l'auriculothérapie, sur laquelle repose l'approche Addictik, s'attaquent directement aux mécanismes de la dépendance dans le cerveau. Elles ne fournissent aucune nicotine, mais leur but est de "reprogrammer" le cerveau pour se défaire de l'envie et mieux gérer les symptômes du manque, comme le stress ou l'irritabilité.
Choisir sa méthode de sevrage, c'est un peu comme choisir ses chaussures de randonnée. Il n'existe pas de paire "parfaite" pour tout le monde, seulement celle qui est la mieux adaptée à votre pied, au chemin que vous empruntez et à votre propre rythme.
La bonne nouvelle, c'est que toutes ces aides participent à une baisse générale du tabagisme en France. La part de fumeurs quotidiens chez les 18-79 ans a chuté de 32 % en 2021 à 24 %, en partie grâce à la diversification de ces solutions. Vous pouvez découvrir plus d’informations sur cette tendance encourageante dans les bilans de Santé publique France.
Pour vous aider à peser le pour et le contre, voici un aperçu des avantages et inconvénients des différentes aides pour arrêter de fumer.
Comparaison des principales méthodes d'aide au sevrage tabagique
| Méthode | Avantages principaux | Inconvénients potentiels | Idéal pour… |
|---|---|---|---|
| Patchs nicotiniques | Diffusion lente et stable, discret, simple d'utilisation. | Action lente, peut causer des irritations cutanées, ne gère pas les envies soudaines. | Les fumeurs réguliers qui ont besoin d'un soutien constant tout au long de la journée. |
| Gommes/Pastilles | Action rapide, contrôle de la dose, occupe la bouche. | Peut irriter la gorge, goût parfois désagréable, nécessite une utilisation active. | Ceux qui ont besoin de gérer des pics de manque intenses et imprévus. |
| Vapotage (e-cigarette) | Simule le geste de fumer, contrôle précis de la nicotine, nombreux arômes. | Débat sur les effets à long terme, nécessite un entretien du matériel, peut maintenir une dépendance gestuelle. | Les fumeurs qui ont du mal à se défaire du geste et du rituel de la cigarette. |
| Auriculothérapie (Addictik) | Pas de nicotine, une seule séance souvent suffisante, s'attaque à la racine de la dépendance. | Pas de remboursement par la Sécurité sociale, efficacité variable selon les individus. | Les personnes qui veulent une approche radicale et se libérer totalement de la nicotine. |
| Hypnose | Approche naturelle, aide à gérer le stress et à renforcer la motivation. | Efficacité dépendante du praticien et de la réceptivité du patient, coût variable. | Les fumeurs ouverts aux approches psychocorporelles et qui cherchent à changer leur état d'esprit. |
Au final, la meilleure solution dépend de votre personnalité, de votre niveau de dépendance et de vos habitudes. N'hésitez pas à en discuter avec un professionnel de la santé. Beaucoup de personnes qui réussissent combinent d'ailleurs plusieurs approches pour mettre toutes les chances de leur côté.
Vos questions, nos réponses sur les patchs à la nicotine
Quand on se lance dans l'arrêt du tabac avec des patchs, mille et une questions pratiques nous viennent à l'esprit. C'est tout à fait normal ! Pour vous aider à y voir plus clair et à aborder cette étape sereinement, voici les réponses aux interrogations les plus courantes.
Est-ce que je peux fumer une cigarette avec un patch ?
C'est LA question que beaucoup se posent, et la réponse est simple : non, c'est une très mauvaise idée. Fumer en portant un patch nicotinique, c'est risquer le surdosage en nicotine. Imaginez : votre corps reçoit déjà une dose continue via le patch, et vous y ajoutez le pic intense de la cigarette.
Cette double dose peut provoquer des symptômes franchement désagréables :
- Nausées et maux de ventre
- Palpitations, cœur qui s'emballe
- Maux de tête et étourdissements
Le patch est conçu pour vous libérer de la cigarette, pas pour l'accompagner. Si une envie irrésistible pointe le bout de son nez, c'est souvent le signe que le dosage de votre patch est trop faible. La bonne réaction n'est pas de craquer pour une cigarette, mais plutôt d'utiliser une aide ponctuelle comme une gomme ou une pastille à la nicotine.
Le patch, c'est votre bouclier de fond. Fumer par-dessus, c'est un peu comme ajouter un médicament par-dessus un autre sans avis médical. L'objectif est de trouver le bon dosage pour que le manque soit gérable, pas de cumuler les sources de nicotine.
Pendant combien de temps dois-je mettre des patchs ?
En moyenne, un sevrage complet avec des patchs s'étale sur 3 à 6 mois. Ça peut paraître long, mais c'est le temps nécessaire pour que votre corps et votre esprit s'habituent en douceur à vivre sans tabac.
Le traitement est progressif. On commence par un dosage élevé, puis on le diminue par paliers. Chaque palier dure généralement 3 à 4 semaines (par exemple, on passe de 21 mg à 14 mg, puis à 7 mg). Une des erreurs classiques qui mène à la rechute est d'arrêter les patchs trop vite, dès que les plus grosses envies disparaissent. Aller au bout du processus est la meilleure assurance pour un succès durable.
Les patchs pour arrêter de fumer sont-ils remboursés ?
La bonne nouvelle, c'est que oui ! En Belgique comme en France, les patchs et autres substituts nicotiniques bénéficient d'une prise en charge.
En France, s'ils sont prescrits par un professionnel de santé (médecin, sage-femme, etc.), l'Assurance Maladie les rembourse à hauteur de 65 %. Le reste est souvent couvert par votre mutuelle.
En Belgique, plusieurs mutualités offrent un remboursement forfaitaire chaque année pour les aides à l'arrêt du tabac. Dans tous les cas, ça vaut vraiment le coup de demander une ordonnance. Non seulement le traitement devient plus abordable, mais cela vous incite aussi à vous faire accompagner par un pro, ce qui décuple vos chances de réussite.
Si vous envisagez une méthode différente, sans nicotine ni médicaments, pour vous libérer du tabac en une seule séance, l'auriculothérapie au laser doux de Addictik pourrait vous intéresser. Avec 15 ans d'expérience, notre approche naturelle a pour but de couper le besoin physique de fumer dès la première heure. Faites le premier pas vers une vie sans cigarette et prenez rendez-vous dans l'un de nos 23 centres en Belgique : https://addictik.be.
