Le guide de l’alimentation du diabétique pour bien manger

Quand on vit avec le diabète, bien manger, ce n’est pas se priver. C’est avant tout une stratégie pour garder une énergie constante tout au long de la journée, sans les fameuses montagnes russes de la glycémie. L'idée est simple : reprendre le contrôle pour se sentir mieux.

Les bases d'une alimentation saine pour le diabète

Imaginez que votre corps est un feu de camp. Pour qu'il brûle bien, avec une chaleur stable et durable, il a besoin de grosses bûches qui se consument lentement. Si vous n'y mettez que des brindilles, vous aurez une grosse flamme, certes, mais elle s'éteindra presque aussitôt. C'est exactement la même chose avec la nourriture.

Personne préparant un repas sain et équilibré avec des légumes frais

Les bûches, ce sont les aliments qui se digèrent doucement : les protéines, les bonnes graisses, les fibres. Les brindilles, elles, représentent les sucres rapides. L'objectif est donc de donner à votre corps le meilleur carburant possible, celui qui lui fournira une énergie stable et longue durée.

Une réalité qui nous concerne tous en Belgique

Ce n'est pas un sujet anodin. En 2022, on estimait que 7,1 % de la population belge avait un diagnostic de diabète, soit environ 810 000 personnes sous traitement. Et le plus troublant, c'est qu'on pense qu'au moins une personne diabétique sur trois en Belgique ne sait même pas qu'elle l'est. Ces chiffres, que l'on peut retrouver notamment via les données de l'AVIQ, montrent à quel point il est crucial de mieux s'informer et d'agir. L'alimentation est la première pierre de cet édifice.

Ce guide a été pensé pour vous aider, sans vous noyer dans un jargon technique. Le but n'est pas de vous imposer un régime drastique, mais de vous donner les outils pour faire des choix qui vous font du bien.

Manger pour son diabète, ce n'est pas une punition. C'est un geste d'amour envers soi, une manière active de reprendre les rênes de sa santé et d'améliorer son quotidien.

Ce que nous allons voir ensemble

Ici, on va décortiquer ce qui se cache derrière une assiette bien pensée. C'est la base de tout, et une fois que vous maîtriserez ces quelques principes, tout deviendra plus simple.

  • L'art de l'équilibre : On va parler des glucides, des protéines et des lipides, et surtout de leur rôle dans votre assiette.
  • Les sucres, sans se tromper : Vous apprendrez à faire la différence entre les sucres qui vous donnent un coup de fouet éphémère et ceux qui vous soutiennent sur la durée.
  • Des astuces concrètes : On verra comment gérer les envies de sucre sans se sentir frustré.

En comprenant ces mécanismes, vous allez pouvoir transformer votre vision de l'alimentation. Si vous souhaitez explorer davantage ce dernier point, notre article sur comment arrêter le sucre sans frustration est un excellent complément. Votre alimentation va devenir votre meilleure alliée pour une vie plus dynamique et sereine.

Composer son assiette pour mieux gérer le diabète

Voir l'alimentation quand on est diabétique ne devrait pas être synonyme de casse-tête. Bien au contraire, c'est l'occasion de redécouvrir le pouvoir de ce que vous mettez dans votre assiette. Il suffit de comprendre comment les trois acteurs principaux – les glucides, les protéines et les lipides – jouent en équipe. Pensez-y comme si vous composiez une équipe de sport : chaque joueur a son rôle, et c'est leur collaboration qui vous fait gagner la partie.

Pour commencer, le plus simple est de visualiser votre assiette. Imaginez-la coupée en trois : la moitié est remplie de légumes, un quart est réservé aux protéines, et le dernier quart aux glucides complets. C'est la fameuse méthode de "l'assiette équilibrée". C'est un guide visuel hyper simple pour bien manger sans devoir sortir la balance à chaque repas.

Les glucides ne sont pas l'ennemi à abattre

On entend souvent tout et son contraire sur les glucides. Pourtant, ils sont notre carburant principal. La clé, c'est de choisir les bons, tout simplement. Voyez les glucides comme deux types de sportifs : les sprinters et les marathoniens.

  • Les sprinters (à consommer avec modération) : Ce sont les sucres qui agissent vite, comme ceux du pain blanc, des pâtisseries ou des sodas. Ils vous donnent un coup de fouet immédiat, mais très bref, et font grimper votre glycémie en flèche.

  • Les marathoniens (vos meilleurs alliés) : On les trouve dans les légumes, les légumineuses (lentilles, pois chiches) et les céréales complètes (quinoa, pain complet). Ils diffusent leur énergie doucement, sur la durée, ce qui permet de garder une glycémie bien plus stable.

En misant sur les marathoniens la plupart du temps, vous gardez une énergie constante et vous dites adieu aux fameux coups de barre après manger.

Les protéines, pour se sentir rassasié plus longtemps

Les protéines, ce sont un peu les briques de notre corps. Elles réparent nos tissus, mais leur super-pouvoir dans la gestion du diabète, c'est qu'elles freinent la digestion. En ajoutant des protéines à votre repas, vous ralentissez l'arrivée du sucre dans votre sang.

Et ce n'est pas tout : elles calent durablement. Un repas qui contient assez de protéines vous évite d'avoir faim une heure plus tard, ce qui est un atout majeur pour maîtriser les fringales. C'est un point essentiel pour comprendre ce qui se cache derrière nos envies de sucre.

Ajouter des protéines à chaque repas, c'est un peu comme mettre un régulateur de vitesse sur votre digestion. Ça aide à lisser les pics de glycémie et à vous sentir bien, tout simplement.

Pensez au poulet, au poisson, aux œufs, au tofu ou même aux légumineuses. Ce sont eux, les piliers qui maintiennent l'équilibre de votre assiette.

Les bonnes graisses, les protectrices de votre cœur

Enfin, parlons des graisses, qu'on a souvent diabolisées à tort. L'important, c'est de faire la différence entre les "bonnes" et les "mauvaises". Les bonnes graisses, celles qu'on appelle insaturées, sont vitales pour la santé de votre cœur. C'est un point crucial, surtout quand on vit avec le diabète.

Alors, où trouver ces alliées ?

  1. Les avocats : Un délice en salade ou sur une tartine de pain complet.
  2. Les noix et les graines : Une petite poignée d'amandes ou de noix, c'est la collation parfaite.
  3. Les huiles végétales : L'huile d'olive extra vierge pour vos vinaigrettes et l'huile de colza pour la cuisson.
  4. Les poissons gras : Le saumon, le maquereau ou les sardines sont bourrés d'oméga-3.

En Belgique, bien manger avec un diabète ne veut plus dire suivre des régimes stricts, mais plutôt appliquer ces principes d'équilibre. Pourtant, une étude a montré que seuls 17,7 % des Belges mangent assez de fruits et légumes. Il y a donc un vrai décalage entre ce qu'on sait et ce qu'on fait. Pour en apprendre plus sur ces habitudes, n'hésitez pas à consulter les détails de cette analyse sur le site de l'Association du Diabète.

En intégrant ces quelques réflexes, chaque repas devient une façon de prendre soin de vous, avec plaisir et sans frustration.

Utiliser l'index glycémique comme un outil au quotidien

Gérer son alimentation quand on est diabétique, ce n’est pas seulement compter des calories. C’est avant tout comprendre comment chaque bouchée fait réagir votre organisme. L’index glycémique (IG) devient alors un vrai repère, simple à adopter au fil des repas.

Imaginez l’IG comme un tableau de bord :

  • Un aliment à IG élevé se comporte comme une voiture de course, libérant son sucre en rafale et déclenchant un pic de glycémie.
  • À l’inverse, un aliment à IG bas joue le rôle d’un randonneur tranquille, offrant une montée d’énergie progressive et stable.

L’idée n’est pas de bannir définitivement les “voitures de course”, mais plutôt d’apprendre à les intégrer à bon escient.

Comprendre les trois familles d’aliments

Pour s’y retrouver sans stress, on divise les aliments en trois groupes. Cette classification devient vite un réflexe au moment de composer votre assiette :

  • IG bas (< 55) : alliés de tous les jours, ils favorisent la satiété et une glycémie régulière. Pensez aux légumes verts, aux légumineuses (lentilles, pois chiches), aux baies et pommes, ainsi qu’aux céréales complètes (quinoa, avoine).
  • IG modéré (56-69) : à consommer avec attention et en petite quantité. On y retrouve le pain complet, le riz basmati, la patate douce et certains fruits comme l’ananas.
  • IG élevé (> 70) : demande plus de vigilance. Le pain blanc, les pommes de terre, le riz blanc ou les produits sucrés industriels figurent dans cette catégorie.

Astuce : jamais un aliment à IG élevé seul ! Associez-le à des fibres, des protéines ou des bonnes graisses pour “freiner” son impact sur la glycémie.

Afin de faciliter vos choix, voici un tableau comparatif.

Comparaison de l'index glycémique pour des aliments courants
Ce tableau illustre la différence d'impact sur la glycémie entre des aliments à IG bas, moyen et élevé, aidant à faire des choix éclairés au quotidien.

Aliments à IG bas (< 55) Aliments à IG modéré (56-69) Aliments à IG élevé (> 70)
Épinards et autres légumes verts Pain complet Pain blanc
Lentilles Riz basmati Pommes de terre
Myrtilles (baies) Ananas Riz blanc
Quinoa Patate douce Produits sucrés transformés

Ce tableau met en lumière l’intérêt d’opter pour des produits à IG bas autant que possible, tout en reconnaissant les occasions où des aliments à IG plus élevé peuvent s’inviter à table.

Les astuces pour abaisser l’IG de votre assiette

En réalité, l’IG d’un repas n’est pas gravé dans le marbre. Plusieurs petits gestes peuvent faire baisser la courbe de glycémie :

  • Ajoutez des fibres : une grande salade en entrée ou une cuillère de graines de chia joue le rôle de “frein naturel”.
  • Intégrez des protéines et des bonnes graisses : un filet de poulet, un morceau de poisson, un avocat ou une poignée d’amandes ralentissent la digestion.
  • Jouez sur la cuisson : des pâtes cuites al dente ont un IG plus bas que des pâtes trop cuites. Pareil pour les pommes de terre refroidies en salade.
  • Misez sur le vinaigre : un filet de vinaigre de cidre dans votre vinaigrette modère la réponse glycémique.

Cette visualisation de l’assiette idéale montre comment glucides, protéines et lipides se complètent pour stabiliser votre glycémie.

Infographic about alimentation du diabétique

Ce schéma rappelle que chaque composant a son rôle pour un repas équilibré.

En maîtrisant ces principes, vous transformez l’index glycémique en véritable allié. Vous gagnez en sérénité, comprenez mieux vos fringales et pilotez votre diabète au quotidien. Pour aller plus loin sur l’impact du sucre au cerveau, consultez notre article dédié sur les effets du sucre sur le cerveau.

Planifier des repas savoureux et bien pensés au quotidien

Savoir quels aliments privilégier, c'est bien. Les assembler pour créer des repas gourmands et équilibrés chaque jour, c'est encore mieux ! La clé, c'est un peu d'organisation. Rassurez-vous, il ne s'agit pas de suivre un plan militaire, mais plutôt d'adopter de bons réflexes pour manger avec plaisir tout en gardant votre glycémie sous contrôle.

Penser à ses repas à l'avance, même juste un peu, change la donne. Ça évite de se retrouver le ventre vide devant le frigo, à la merci d'un choix fait à la hâte. Un minimum de planification libère l'esprit et garantit d'avoir toujours sous la main de quoi préparer une assiette saine qui vous fait vraiment envie.

Des exemples pour une journée type, sans se casser la tête

Pour que ce soit plus concret, voici quelques idées simples. Considérez-les comme une source d'inspiration à adapter selon vos goûts, la saison et ce que vous avez dans vos placards. N'oubliez pas : la variété, c'est la base du plaisir et d'une alimentation qui couvre tous vos besoins.

Pour le petit-déjeuner

Le premier repas de la journée est capital. Il doit vous apporter des fibres et des protéines pour tenir jusqu'au midi sans coup de barre et pour éviter que la glycémie ne grimpe en flèche.

  • Le grand classique revisité : Un bol de flocons d'avoine (nature) avec du lait ou une boisson végétale, une poignée de noix et quelques framboises pour la fraîcheur.
  • Le rapide et efficace : Deux œufs brouillés avec une poignée d'épinards frais, servis avec une tranche de bon pain complet.
  • Le frais et costaud : Un yaourt grec nature ou un skyr, quelques amandes effilées et des morceaux de pomme croquante.

Pour le lunch

Le repas du midi doit vous rebooster sans vous assommer. La fameuse règle de l'assiette idéale (la moitié de légumes, un quart de protéines, un quart de glucides complexes) est un super guide.

  • La salade qui cale : Une belle salade composée avec des lentilles, du quinoa, des dés de concombre, des tomates et du poulet grillé. Le tout avec une bonne vinaigrette à l'huile d'olive.
  • Le plat réconfortant : Un filet de saumon cuit à la vapeur, servi avec une belle portion de brocolis et une petite patate douce rôtie au four.
  • L'option végétarienne : Un chili sin carne avec des haricots rouges et plein de légumes (poivrons, oignons, courgettes), accompagné d'une cuillère de yaourt nature pour la douceur.

Pour le souper

Le soir, l'idéal est de manger plus léger. Cela facilite la digestion et favorise un bon sommeil, tout en aidant à maintenir une glycémie stable jusqu'au lendemain matin.

  • La soupe-repas : Une bonne soupe de légumes maison bien épaisse, dans laquelle on ajoute une poignée de pois chiches pour en faire un plat complet.
  • Simple et efficace : Une cuisse de dinde rôtie au four avec un tian de légumes du soleil (courgettes, aubergines, poivrons) et un filet d'huile d'olive.
  • Tout en fraîcheur : Un filet de cabillaud cuit en papillote avec des rondelles de citron et des herbes, accompagné d'une purée de céleri-rave.

Des collations intelligentes pour déjouer les fringales

Qui a dit que les collations étaient interdites ? Au contraire, bien choisie, une collation est votre meilleure alliée pour éviter une chute de glycémie et calmer une petite faim entre les repas. C'est votre filet de sécurité pour ne pas vous jeter sur n'importe quoi.

Voyez la collation comme un "pont d'énergie". Elle doit vous soutenir sans pour autant être trop lourde et gâcher votre appétit pour le repas suivant.

Voici quelques idées faciles à emporter partout :

  • Une petite poignée d'amandes ou de noix (environ 20-30 grammes).
  • Un yaourt grec ou un fromage blanc nature.
  • Des bâtonnets de carottes ou de concombre à tremper dans du houmous.
  • Une pomme avec une cuillère de beurre de cacahuètes (sans sucre ajouté).
  • Un œuf dur, tout simplement.

Comme vous le voyez, manger quand on a un diabète est tout sauf ennuyeux ! C'est avant tout une question d'associations futées et l'occasion de redécouvrir le vrai goût des aliments simples. D'ailleurs, n'oublions pas que le stress joue aussi un rôle, car il peut faire varier la glycémie. Pour mieux comprendre le lien entre le mental et le corps, n'hésitez pas à lire notre article sur la gestion du stress et de l'anxiété.

Changer ses habitudes alimentaires, c'est un marathon, pas un sprint. Soyez indulgent avec vous-même, amusez-vous à tester de nouvelles recettes et trouvez ce qui vous fait du bien. Chaque petit pas compte.

Gérer les fringales et les envies de sucre sans se frustrer

Les envies de sucre, c'est un peu le grand classique quand on cherche à mieux gérer son alimentation en tant que diabétique. Elles peuvent débarquer sans prévenir et donner l'impression qu'on mène une bataille perdue d'avance.

Pourtant, il faut voir les choses autrement. Ces fringales ne sont pas un signe de faiblesse ou un manque de volonté. Le plus souvent, c'est simplement votre corps qui réagit à une variation de votre taux de sucre dans le sang, ou qui suit une habitude bien ancrée.

Comprendre ce mécanisme, c'est déjà faire la moitié du chemin. Une envie de sucre n'est pas une fatalité, c'est un signal. En apprenant à écouter ce que votre corps essaie de vous dire et à y répondre intelligemment, vous pouvez reprendre les commandes, sans vous sentir pour autant privé ou frustré.

L'idée n'est pas de tout interdire du jour au lendemain, mais plutôt de mettre en place des stratégies douces et efficaces. Petit à petit, vous verrez que ces envies s'espaceront et perdront de leur intensité. Avec quelques astuces, on peut tout à fait les apprivoiser.

Décoder et anticiper les envies pour mieux les maîtriser

La meilleure stratégie, c'est d'agir avant même que l'envie ne frappe. Une fringale soudaine est souvent la conséquence d'un déséquilibre qui s'est produit plus tôt dans la journée. En travaillant à stabiliser votre glycémie, vous coupez l'herbe sous le pied de ces pulsions sucrées.

Pour y arriver, gardez en tête trois règles d'or :

  1. Ne sautez jamais un repas. C'est la base. Chaque repas est une occasion de maintenir votre glycémie stable. Oublier le petit-déjeuner ou le lunch, c'est la recette parfaite pour déclencher une fringale incontrôlable quelques heures plus tard.
  2. Buvez suffisamment d'eau. On ne le dira jamais assez : notre cerveau confond parfois la soif et la faim. La prochaine fois qu'une envie pointe le bout de son nez, buvez un grand verre d'eau et attendez une dizaine de minutes. Vous pourriez être surpris de la voir disparaître.
  3. Misez sur le duo protéines et fibres. À chaque repas, assurez-vous d'avoir une bonne source de protéines (poulet, poisson, œufs, légumineuses) et de fibres (légumes, céréales complètes). Ce duo magique ralentit l'absorption des sucres et vous procure une sensation de satiété qui dure bien plus longtemps.

En intégrant ces habitudes simples, vous créez un environnement beaucoup plus stable dans votre corps, ce qui rend les montagnes russes de la glycémie beaucoup moins fréquentes.

Une envie de sucre est souvent le symptôme d'un besoin différent : un manque d'hydratation, une glycémie qui flanche ou simplement une vieille habitude. En répondant au vrai besoin, l'envie de sucre s'estompe d'elle-même.

Prévoir des alternatives saines pour les moments de faiblesse

Même avec la meilleure organisation du monde, une envie peut toujours survenir. L'important, dans ces moments-là, n'est pas de lutter contre elle, mais de la rediriger intelligemment. Avoir sous la main des options à la fois saines et gourmandes est votre meilleure ligne de défense.

Voici quelques idées pour satisfaire une envie passagère sans faire décoller votre glycémie :

  • Un carré de chocolat noir (minimum 70 %) : Intense en goût, riche en magnésium et faible en sucre, il satisfait l'envie de manière efficace.
  • Une petite poignée d'amandes : Le croquant, combiné aux bonnes graisses, apporte une satisfaction qui dure.
  • Une infusion bien parfumée : Des saveurs comme la vanille, la cannelle ou les fruits rouges peuvent très bien tromper le cerveau et son désir de sucré.
  • Quelques baies avec un yaourt grec : L'association des fibres des fruits et des protéines du yaourt est un combo parfait pour calmer la faim et l'envie.

Ces petites alternatives permettent de gérer l'instant présent sans culpabilité, tout en restant dans les clous de l'alimentation du diabétique.

Parfois, les envies de sucre sont si fortes et si fréquentes qu'elles s'apparentent à une véritable dépendance. Si c'est votre cas, sachez que des approches complémentaires peuvent vous apporter une aide précieuse. Pour approfondir le sujet, vous pouvez découvrir comment l'auriculothérapie peut aider à stopper la dépendance au sucre dans notre article dédié.

Apprendre à gérer ses fringales est un cheminement. Soyez patient avec vous-même et n'oubliez pas de célébrer chaque petite victoire.

Le choix des boissons : bien s'hydrater pour mieux réguler sa glycémie

Quand on parle d'alimentation du diabétique, on pense souvent à ce qu'il y a dans l'assiette. Pourtant, ce que vous buvez est tout aussi important pour gérer votre glycémie et vous sentir bien au quotidien. Une bonne hydratation est cruciale, car elle aide vos reins à évacuer l'excès de sucre dans le sang.

Imaginez l'eau comme l'équipe de nettoyage de votre corps. Lorsque votre glycémie est trop haute, votre organisme tente de se débarrasser du surplus de sucre par l'urine, ce qui peut vite vous déshydrater. Boire assez d'eau aide non seulement à compenser cette perte, mais aussi à faciliter ce mécanisme naturel de régulation.

Un verre d'eau infusée avec des tranches de citron et des feuilles de menthe

L'eau, votre alliée numéro un

L'eau pure reste le meilleur choix, sans l'ombre d'un doute. Zéro sucre, zéro calorie, et une hydratation parfaite. Vous trouvez que l'eau plate manque de peps ? Pas de souci, il y a plein de façons de la rendre plus intéressante :

  • Aromatisez-la vous-même : quelques tranches de citron ou de concombre, des feuilles de menthe fraîche, ou une poignée de fruits rouges, et le tour est joué.
  • Variez les bulles : optez pour de l'eau pétillante nature pour changer un peu.
  • Pensez aux infusions : les tisanes et autres infusions sans sucre ajouté sont excellentes, qu'elles soient chaudes ou froides.

L'eau n'est pas qu'une simple boisson, c'est un véritable outil pour gérer votre diabète. Se fixer un objectif de 1,5 à 2 litres par jour est une excellente habitude pour aider votre corps à bien fonctionner.

Attention aux boissons qui cachent bien leur jeu

Certaines boissons peuvent sembler inoffensives, mais elles cachent en réalité des pièges qui peuvent faire grimper votre glycémie en flèche. Apprendre à les reconnaître est essentiel pour faire les bons choix.

Les jus de fruits, même ceux estampillés "sans sucre ajouté", sont de faux amis. Ils concentrent tout le sucre des fruits sans les fibres qui ralentissent son absorption. Résultat : un pic de glycémie quasi instantané. Manger une orange entière n'aura jamais le même impact qu'un verre de jus d'orange.

Les sodas, qu'ils soient classiques ou "light", ainsi que les boissons énergisantes, sont à mettre de côté. Les versions classiques sont de vraies bombes de sucre. Les versions "light", bien que sans calories, entretiennent votre appétence pour le goût sucré et peuvent avoir d'autres effets indésirables sur la santé.

Et pour le café ou le thé ? Ils sont tout à fait possibles, à condition de les boire sans sucre ajouté et avec modération. Quant à l'alcool, la prudence est de mise. Il peut causer des hypoglycémies (des baisses de sucre) parfois sévères, surtout si vous le consommez le ventre vide. Le mieux est d'en discuter avec votre médecin pour savoir ce qui est recommandé dans votre cas précis.

On répond à vos questions sur l'alimentation et le diabète

Naviguer dans le monde de l'alimentation quand on vit avec le diabète soulève beaucoup de questions. C'est tout à fait normal. Démystifions ensemble quelques points clés.

Les fruits sont-ils mes ennemis ?

Absolument pas ! Mais il faut apprendre à les consommer intelligemment. Un fruit, c'est bien plus que du sucre : c'est un cocktail de vitamines, de minéraux et surtout de fibres. Ces fibres sont vos alliées, car elles ralentissent l'arrivée du sucre dans le sang.

La règle d'or ? Privilégiez toujours le fruit entier plutôt que son jus. Manger une pomme n'a rien à voir avec boire un verre de jus de pomme, même pressé maison. La mastication et les fibres font toute la différence.

Pensez "index glycémique" (IG) et "portion". Un petit bol de fraises n'aura pas le même impact qu'une grosse mangue bien mûre.

  • À volonté (ou presque) : Les baies (fraises, myrtilles, framboises), les pommes, les poires.
  • Avec modération : Les abricots, la mangue, le raisin.
  • À éviter au maximum : Les jus de fruits, surtout industriels, qui sont de véritables bombes de sucre.

Les édulcorants : fausse bonne idée ?

C'est une question qui fait couler beaucoup d'encre. Non, les édulcorants ne sont pas une solution miracle. Certains peuvent même entretenir l'envie de sucre ou causer des soucis digestifs. L'idée n'est pas de remplacer le sucre par des produits de synthèse, mais d'apprendre à s'en passer.

Cela dit, pour une transition en douceur ou une envie ponctuelle, certains sont plus intéressants que d'autres.

  1. La stevia : Un bon choix. D'origine naturelle, elle n'apporte aucune calorie et n'a pas d'impact sur la glycémie.
  2. L'érythritol : Souvent bien toléré, il passe dans le corps sans être vraiment absorbé.
  3. Le sucralose : À consommer avec parcimonie. Son pouvoir sucrant est très élevé.

Manger au restaurant sans paniquer, c'est possible ?

Sortir dîner chez des amis ou au restaurant ne devrait jamais être une source de stress. Avec un peu d'anticipation, tout se passe bien. Si possible, jetez un œil au menu en ligne pour repérer les options qui vous conviennent.

Une fois sur place, n'hésitez pas à poser des questions. Demandez les sauces et vinaigrettes à part, c'est un geste simple qui change tout. Privilégiez les cuissons simples (grillé, vapeur, en papillote) et fuyez les fritures.

L'astuce infaillible ? Visualisez votre assiette idéale : moitié légumes, un quart de protéines (viande, poisson, tofu…), et un quart de féculents de qualité (légumineuses, quinoa, riz complet).

Cette méthode simple vous permet de profiter de votre soirée sans faire de montagnes russes avec votre glycémie.

Faut-il bannir le gluten ?

C'est un mythe tenace. À moins d'avoir une intolérance avérée (maladie cœliaque), il n'y a aucune raison de supprimer le gluten pour gérer son diabète. Le problème n'est pas le gluten, mais souvent la qualité et la quantité des aliments qui en contiennent (pain blanc, pâtes raffinées, biscuits…).

Concentrez-vous plutôt sur le choix de bons glucides, qu'ils contiennent du gluten ou non. Un pain complet au levain sera toujours un meilleur choix qu'un pain de mie sans gluten ultra-transformé.


Contrôler ses envies de sucre est un défi, mais des solutions naturelles existent. Découvrez comment Addictik peut vous accompagner. Réservez gratuitement votre séance dès aujourd'hui sur leur site pour faire le premier pas.

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